tag:blogger.com,1999:blog-74299823012645926772024-03-13T21:29:39.633-07:00Jean Botquin.Ecritsjean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.comBlogger665125tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-24000370163505364982016-05-22T14:43:00.000-07:002016-05-22T14:43:14.663-07:00Rue des azalées<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_2i" style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
Rue des azalées<br />Sous l'arc-en-ciel de parfums-<br />Le passant s'arrête...</div>
<div style="display: inline; margin-top: 6px;">
J.B.</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
<div class="_3x-2" style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 16.08px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
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<img alt="Photo de Jean Botquin." class="scaledImageFitHeight img" height="365" src="https://scontent-ams3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/p526x296/13244630_10209451404427265_4964479393041685939_n.jpg?oh=ec94e197a9584ffc0ee8c74648c6133e&oe=57CD97A7" style="border: 0px; height: 365px; left: 0px; min-height: 100%; position: relative; width: auto;" width="488" /></div>
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jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-19200116961887245992016-05-16T10:08:00.002-07:002016-05-16T10:08:44.830-07:00la neige<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_8" style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
Neige sous le pommier?<br />Pétales éparpillés<br />Au gré du printemps</div>
<div style="display: inline; margin-top: 6px;">
J.B.</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
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<div class="_3x-2" style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 16.08px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
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<img alt="Photo de Jean Botquin." class="scaledImageFitHeight img" height="365" src="https://scontent-ams3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/p526x296/13237606_10209429255873565_5273527830790904110_n.jpg?oh=71000be9246bfb84e920f4b8633d7246&oe=579A61E8" style="border: 0px; height: 365px; left: 0px; min-height: 100%; position: relative; width: auto;" width="488" /></div>
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jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-38000674273135528392016-05-05T08:55:00.000-07:002016-05-05T08:55:08.369-07:00poesie<div style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px;">
Poésie, phénomène de société, pour combien de temps encore ?</div>
<div style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Certains annoncent la fin de la poésie. Ce genre d’expression littéraire n’aurait plus sa raison d’être. La poésie serait en crise. Des mouvements pareils à l’école de Rochefort-sur-Loire, né pendant la guerre, ou le Surréalisme qui lui suivit, n’ont pas de véritables héritiers, les poètes actuels se caractérisant de plus en plus par leur individualisme.<br />D’autres rétorquent que la poésie n’est qu’en phase d’autocritique et de rénovation. Elle se chercherait pour se reprendre de plus belle. Il n’y aurait pas lieu de s’en faire. Patience donc. Ne faudrait-il pas plutôt parler de crise du lectorat qui préfèrerait se distraire par la lecture de best-sellers ?</div>
<div style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Moi, je ne sais pas. Je lis aussi des romans, et j’en ai écrit et je sais que roman et poésie sont de nature différente. Je ne crois pas qu’ils se fassent concurrence, simplement ils ont des publics de lecteurs différents.<br />Crise ou pas crise, on n’a jamais autant écrit de poésie. Trop peut-être. Le poète ne se fabrique pas. On est ou on n’est pas poète, dans sa façon d’être, de regarder, de voir, d’aimer, de détester, de faire ou de ne pas faire. Et cela bien avant de prendre la plume pour chanter ou abominer le monde.</div>
<div style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Il n’est pas impossible que la multiplication à laquelle on assiste ne soit pas bénéfique à la qualité des écrits poétiques. Mais la question n’est sans doute pas là. Les ateliers d’écriture ouvrent-ils les portes à la démocratisation du phénomène poétique, donnent-ils naissance à des vocations ? Parfois, sans doute. Les concours de cercles littéraires stimulent la création littéraire des débutants. Les réseaux sociaux fourmillent de haïkus, plus ou moins réussis. On peut dire que les<br />haïkus sont devenus un produit à la mode à la portée de tous, même de ceux qui ne sont pas de véritables poètes, mais avec les résultats variables.</div>
<div style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Jean-Claude Pinson, essayiste français, pense qu’il faut élargir la poésie au plus grand nombre et poursuivre par là un enrichissement de la personnalité de chacun, sans se soucier de la qualité des écrits. Il y a chez chacun « quelque chose de Tennessee ». La poésie est une dimension de l’existence. Il suffit de la découvrir. Et ensuite de la développer. Mais n’est ce pas utopique ? Comment enseigner pareil goût pour la beauté dans le monde où nous vivons et avec quels moyens. N’est-ce pas véritable œuvre d’apôtre ? La poésie comme une religion ? Si le résultat de ces efforts n’aboutit pas à créer des talents, du moins favorisera –t’il l’éclosion de lecteurs de poésie. On verrait ainsi naître ce que Pinson baptise de « poétariat ».À tout le moins devrait-on voir diminuer l’allergie d’une partie du grand public pour la poésie.</div>
<div style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Pour l’homme moderne le poète, même bon et original, est inutile. Cependant même inutile il est nécessaire à la société. Il lui apporte un enrichissement spirituel indispensable à l’épanouissement de tous. Quand il exprime ses sentiments et ses émotions, il se rapproche de chacun. Le lyrisme du poète écrivain renvoie le lecteur à ses propres expériences et sensations. Et le langage qu’il utilise, en particulier celui de la poésie actuelle, est apte à susciter les émotions des lecteurs, peut-être plus que celui de la poésie classique.</div>
<div style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Les sentiments personnels et intimes, l’amour, prédisposent à l’expression poétique. Combien de poètes ne le sont- ils pas devenus parce qu’ils étaient amoureux et qu’ils avaient exprimé leurs sentiments à l’égard de la jeune fille ou plus tard de la femme qu’ils aimaient. De tous temps l’amour a été un thème récurrent de la poésie. Ce qui fait dire à de nombreux écrivains que la poésie ne peut qu’être éternelle. Phénomène de société ou non, la poésie ne disparaîtra donc pas. Elle continuera à s’opposer aux esprits chagrins qui considèrent qu’elle est superflue, qu’elle a eu son temps.<br />La forme poétique est bien plus adéquate à l’expression des sentiments amoureux que la langue quotidienne (celle utilisée dans la plupart des romans sentimentaux). Le poète n’exprime pas que des sentiments amoureux, la tristesse, la douleur occasionnée par la perte d’un être cher, etc., font partie de son répertoire.</div>
<div style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Je pense qu’il n’est pas faux de prétendre également que toutes les fonctions de la poésie –poésie engagée en politique, poésie de la résistance et des grandes causes sociales - passent par l’expression des sentiments. La poésie est d’abord expression des sentiments personnels et des sentiments universels.</div>
<div style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Si l’on se tient simplement à une définition de la poésie comme phénomène de société, sans se soucier de la place qu’elle occupe vraiment au sein de la société et de son rôle (rôle politique, rôle d’intermédiaire entre les muses qui l’inspirent et le peuple – qui la lit ou ne la lit pas) en n’analysant que les différentes étapes de sa création, depuis l’acte d’écrire jusqu’à celui de la consommer (fonction économique qui consiste à faire entrer le produit poésie dans la société, la création poétique fait incontestablement partie des phénomènes de société, même sans lecteurs. Comme l’affirme Edgard Pich, professeur d’université à Lyon, beaucoup de recueils sont achetés, manipulés, rangés, oubliés dans les bibliothèques sans être lus. Et quand ils sont lus par de rares amateurs – car il en existe- ce n’est pas nécessairement le texte de l’auteur qui entre en société mais celui compris, critiqué, analysé par ledit lecteur, c,a,d, celui que ce dernier s’invente grâce aux silences que le texte contient et la marge d’interprétation qu’il permet. Cette collaboration symbiotique entre auteur et lecteur démontre combien la poésie, plus peut-être que tout autre art, est phénomène de société.</div>
<div style="background-color: white; color: #141823; display: inline; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-top: 6px;">
Jean Botquin</div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-83796877980788460002016-05-04T09:44:00.002-07:002016-05-04T09:44:53.111-07:00Oasis<div class="_1dwg" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 16.08px; padding: 12px 12px 0px;">
<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_3f" style="font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div class="text_exposed_root text_exposed" id="id_572a25de331759124032797" style="display: inline;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
À Mohamed El Jerroudi.</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Oasis</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Je me brûle les pieds jusqu'à tes parois de sable<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><br />Je marche vers toi avec ma soif d'aimer<br />les lèvres desséchées par la poussière de la haine<br />Je me brûle les mains dans mes tâtonnements<br />d'aveugle que le soleil harcèle<br />Je me brûle la peau pour atteindre ta fraîcheur<br />différence arrachée au souffle torride du chergui<br />chargé des brûlures du grand Erg éternel</span></div>
<div class="text_exposed_show" style="display: inline;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
Césure profonde de ton corps de femme<br />balancement de palmes et verdeur inespérée<br />bouche béante comme une source<br />jaillissant du sein de la terre</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Concert inattendu dans le désert de silence<br />et dans la nuit aux myriades d'étoiles<br />qui me recouvre de sa djellaba noire<br />au capuchon argenté par la lune<br />les pieds rafraîchis par le sable tiède<br />des ruelles du ksar où traînent des moutons bêlants<br />et des chiens au teint de chacal<br />tandis qu'Allah se plie aux caprices<br />du Muezzin qui répète combien il est grand</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Oasis, ton visage apparaît dans le mirage de chaleur<br />vibrant au creux de ma mémoire dont tu t'évades<br />vallée de palmiers-dattiers<br />dont j'imagine les fruits de soleil<br />de sucre et de miel<br />fouillis inextricable de lauriers roses<br />cultures prises au filet<br />des canaux qui les irriguent<br />eaux sourdant de partout comme des vérités éphémères<br />pour abreuver les racines<br />et mourir dans les sables<br />dont tu surnages, oasis, comme par miracle</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Oasis, avec tes champs de maïs<br />aux épis dorés<br />Oasis, comme un dernier refuge<br />avant l'enfer où je me brûle<br />la plante des pieds et les mains<br />qui t'abandonnent<br />femme étendue qu'un jour ou l'autre il faut quitter<br />A cause du nectar dont est remplie<br />la source de tes yeux<br />à cause de tes formes qui épousent<br />les failles de la terre<br />que tu caches sous l'opulence<br />momentanée peut-être provisoire<br />de ton paradis terrestre<br />menacé de toutes parts</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Femme, comme une île<br />qui accueille les naufragés<br />ceux qui soudainement se brûlent la peau<br />à ta sensibilité<br />à tes frémissements<br />à tes murmures sous les palmes<br />de tes sources bleues aux poissons sacrés<br />ceux qui se brûlent à ta fraîcheur<br />parce que tu es l'exception<br />à laquelle personne n'est préparé<br />parce que tu es la plaie verte de la solitude<br />où croisent les caravanes<br />celles qui ressemblent à ces vaisseaux fantômes<br />sur la mer<br />dont notre sensibilité à tout jamais porte la marque<br />caravanes de souvenirs dont tu brises<br />la marche</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Oasis, comme un arrêt dans la fatigue<br />des grandes étendues</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Foum<br />ouverture sur la plaine<br />sur la chaleur des pierres<br />où je me brûle les pieds jusqu'à tes parois de sable<br />avec ma soif d'aimer<br />les lèvres desséchées par la poussière de la haine<br />où je me brûle les doigts<br />à vouloir t'arracher, femme, de mon cerveau<br />où je t'avais plantée comme une oasis<br />dans le désert des terres hostiles</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
J.B. in Triangles de la nuit des temps<br />ouvrage préfacé par son excellence Monsieur l'Ambassadeur du Maroc, Mohamed Rachad Boublal.<br />éditions Mémory Press 1998<br />Illustré par la peintre Thérèse Van Beveren</div>
</div>
</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
<div class="_3x-2">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
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<img alt="Photo de Jean Botquin." class="scaledImageFitWidth img" height="395" src="https://scontent-amt2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/s526x395/12987170_10209186745610960_8822611167794681694_n.jpg?oh=f85395cbd0577168faef0efdf393ebb8&oe=57E68D6B" style="border: 0px; height: auto; min-height: 100%; position: relative; width: 254px;" width="254" /></div>
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</div>
</div>
</div>
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jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-22330938711467291162016-05-04T09:38:00.000-07:002016-05-04T09:38:15.877-07:00Le Serpent<div class="_1dwg" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 16.08px; padding: 12px 12px 0px;">
<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_k" style="font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div class="text_exposed_root text_exposed" id="id_572a24481b6c59476448219" style="display: inline;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
Le serpent</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Et dans cet univers<br />moi<br />je ne savais qui j'étais<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><br />Peut-être<br />cet homme qui se comportait<br />comme un serpent pour traverser la rue</span></div>
<div class="text_exposed_show" style="display: inline;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
Dans notre vocabulaire on dit rue<br />alors que l'espace entre deux rangées de bâtiments<br />n'est qu'un espace de terre battue<br />de terre ferme où l'on peut marcher sans se tenir au bastingage sans ramper d'un bord à l'autre<br />comme un serpent dans la poussière</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Cet homme je l'avais vu traverser entre les véhicules<br />traverser sur le ventre comme s'il n'avait ni jambe ni pied<br />Il portait des souliers<br />dans lesquels il me semblait qu'il aurait pu marcher</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Mais il ne marchait pas<br />il rampait<br />comme un soldat entre les tirs d'obus</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Il avait quitté le café avec des coups de pieds dans les guibolles<br />dans ses pauvres pattes folles<br />parce qu'il avait tendu la main<br />en s'appuyant sur le coude pour un dirham<br />ou l'équivalent de ce qu'il faut pour manger<br />l'équivalent d'un dirham ou quelque chose de semblable un peu de kif peut-être ou l'équivalent d'autre chose<br />à boire ou à fumer</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Il traversait à la nage<br />comme un nageur paralysé des deux jambes à la force des deux bras<br />d'un bord à l'autre<br />Un paquet de loques<br />un vêtement bougeant de l'intérieur<br />et qui se déplace sur le sol d'un village présaharien à la force des bras<br />à qui on refuse l'urgence de l'aumône<br />cinq fois par jour<br />mais est-ce un homme ?</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Un homme comme moi<br />avec un sexe et des pensées<br />avec le moi de vous aussi<br />que j'aurais dû serrer contre mon coeur tout contre vous<br />tout contre moi<br />sans avoir peur<br />de ce qu'il cachait sous ses hardes<br />et que j'aurais lu dans ses yeux</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
J.B. in Ténéré 2004<br />éditions Mémor Bruxelles.</div>
</div>
</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
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<br /></div>
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jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-58098673354755655272016-05-04T09:32:00.000-07:002016-05-04T09:32:23.537-07:00La cage d'escalier<div style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px;">
La cage d'escalier</div>
<div style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Dans la cage d'escalier, un homme seul, ni jeune ni vieux. Il gravit les marches. À chaque étage, une fenêtre sur l'automne, le jeu coloré des pommiers, les pleurs jaunes d'un saule, les chanterelles tapies dans l'herbe. À chaque étage, la cage s'allonge vers le ciel qu'un lanterneau capte à la manière d'un oeuil de lumière. Plus l'homme monte, plus le puits se creuse dans l'ombre. Des marches, toujours des marches et des barreaux et, à chaque étage, une po<span class="text_exposed_show" style="display: inline;">rte close comme une femme qui se tait. L'homme monte, la main sur la rampe. Une cage, oui, et voilà qu'un oiseau bat des ailes, volant d'étage en étage, pris d'une sorte de folie prisonnière. Il vole, butant sur les vitres d'automne. Il fuit le pas lourd de l'homme qui fait craquer les marches. Enfin, il se perche sur une des trois cariatides soutenant le plafond, tandis que s'ouvre la dernière porte devant laquelle l'homme s'est arrêté et par où apparaît une femme qui se tait. Elle ouvre la fenêtre par laquelle l'oiseau s'envole vers l'automne et le jeu coloré des pommiers. Quand la fenêtre et la porte se sont fermées, la cage d'escalier redéploie sa perspective de barreaux et de marches qui s'était arrêtée de monter. Et toutes les portes des étages se murent, à nouveau, dans le silence d'une femme qui se tait.</span></div>
<div style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
<span class="text_exposed_show" style="display: inline;">J.B. in "Le front Haut"</span></div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-81610648618844500622016-04-11T10:34:00.000-07:002016-04-11T10:34:13.927-07:00Des pas dans le sable<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_3f" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div class="text_exposed_root text_exposed" id="id_570bdee8c2f219841191580" style="display: inline;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
Je ne sais si l'on peut marcher pieds nus<br />tant le sable est brûlant<br />dès le lever du soleil<br />et les pierres tranchantes comme des couteaux<br />affutés<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><br />Mes pas courent sur le fil à découdre<br />le moindre de mes efforts</span></div>
<div class="text_exposed_show" style="display: inline;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
J.B. in Ténéré, 2004 éditions Mémor<br />Photo prise dans le Wadi Rum 2010<br />Jordanie.</div>
</div>
</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
<div class="_3x-2" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 16.08px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
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<img alt="Photo de Jean Botquin." class="scaledImageFitHeight img" height="365" src="https://scontent-amt2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xfp1/v/t1.0-0/p526x296/13007084_10209168998167285_473961993527607422_n.jpg?oh=67b9175af41583a544d85c4e6e44975f&oe=57B1445E" style="border: 0px; height: 365px; left: 0px; min-height: 100%; position: relative; width: auto;" width="488" /></div>
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jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-596016101907940052016-04-06T03:23:00.001-07:002016-04-06T03:23:16.863-07:00La diversité<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_1l" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
La diversité<br />Ne nuit pas au partage-<br />Tableau printanier</div>
<div style="display: inline; margin-top: 6px;">
J.B.</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
<div class="_3x-2" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 16.08px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
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<img alt="Photo de Jean Botquin." class="scaledImageFitHeight img" height="365" src="https://scontent-amt2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xtf1/v/t1.0-0/p526x296/12931160_10209128237108284_3619819686724563674_n.jpg?oh=143a3bf3781144bd788035a086844cbf&oe=57813096" style="border: 0px; height: 365px; left: 0px; min-height: 100%; position: relative; width: auto;" width="488" /></div>
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jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-63093207922936476402016-04-05T14:49:00.002-07:002016-04-05T14:49:16.564-07:00Les épousailles du cerisier<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_n" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
Les nuages tracent<br />Les contours du cerisier<br />D'un coup de pinceau</div>
<div style="display: inline; margin-top: 6px;">
J.B.</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
<div class="_3x-2" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 16.08px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
<div class="_5cq3" data-ft="{"tn":"E"}" style="position: relative;">
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<img alt="Photo de Jean Botquin." class="scaledImageFitHeight img" height="394" src="https://scontent-amt2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xpl1/v/t1.0-0/p296x100/12938271_10209116537615804_3813130868838977770_n.jpg?oh=dbbc1557c8683cc2fe37c30697389d1c&oe=57737E8E" style="border: 0px; height: 394px; left: 0px; min-height: 100%; position: relative; width: auto;" width="296" /></div>
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</div>
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</div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-73988614984755421482016-04-05T10:24:00.000-07:002016-04-06T03:24:09.837-07:00Peau rouge<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_1i" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div class="text_exposed_root text_exposed" id="id_5703f3eeb39696844787496" style="display: inline;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
Peau ROUGE<br />
Aux cicatrices blondes-<br />
Cerisier du ciel</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
J.B.<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><br />Cerisier du Tibet<br />au Parc de Mariemont</span></div>
</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
<div class="_3x-2" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 16.08px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
<div class="_5cq3" data-ft="{"tn":"E"}" style="position: relative;">
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<div class="uiScaledImageContainer _4-ep" id="u_jsonp_4_d" style="height: 394px; overflow: hidden; position: relative; width: 295px;">
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</a></div>
</div>
</div>
</div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-34323843506683883482016-04-05T10:11:00.001-07:002016-04-05T10:11:22.114-07:00Jonquilles du Lundi.<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_1m" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
Jonquilles du lundi<br />Sur un champ d'automne passé-<br />Printemps étoilé</div>
<div style="display: inline; margin-top: 6px;">
J.B.</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
<div class="_3x-2" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 16.08px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
<div class="_5cq3" data-ft="{"tn":"E"}" style="position: relative;">
<a ajaxify="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10209023348606137&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3&size=480%2C640&player_origin=profile" class="_4-eo" data-render-location="timeline" href="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10209023348606137&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3" rel="theater" style="box-shadow: rgba(0, 0, 0, 0.0470588) 0px 1px 1px; color: #3b5998; cursor: pointer; display: block; position: relative; text-decoration: none; width: 295px;"><div class="uiScaledImageContainer _4-ep" id="u_jsonp_4_d" style="height: 394px; overflow: hidden; position: relative; width: 295px;">
<img alt="Photo de Jean Botquin." class="scaledImageFitHeight img" height="394" src="https://scontent-amt2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xap1/v/t1.0-0/p296x100/12931185_10209023348606137_2633670522271375718_n.jpg?oh=b1b7c59d2df1ed9ea26993b22991efb6&oe=5787828E" style="border: 0px; height: 394px; left: 0px; min-height: 100%; position: relative; width: auto;" width="296" /></div>
</a></div>
</div>
</div>
</div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-87847279720542687742016-04-05T10:03:00.003-07:002016-04-05T10:03:47.662-07:00Extrait de Passage des heures de Fernando Pessoa.<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_1d" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div class="text_exposed_root text_exposed" id="id_5703ef2bdab8a8422735707" style="display: inline;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
Quoi qu'il en soit, il eût mieux valu ne pas naître,<br />Parce que, aussi intéressante qu'elle soit à tout moment,<br />La vie finit par faire mal, par provoquer la nausée, par déchirer, par frotter, par grincer,<br />Par donner envie de crier, de bondir, de rester par terre, de<br />sortir<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><br />De toutes les maisons et de toutes les logiques, de sauter de tous les balcons,<br />De redevenir sauvage pour mourir parmi les arbres et l'oubli,<br />Parmi les chutes et les périls et l'absence de lendemain,<br />Et tout cela aurait dû être quelque chose plus conforme à ce que je pense,<br />À ce que je pense, ou à ce que je sens — et j'ignore ce que c’est — ô vie.</span></div>
<div class="text_exposed_show" style="display: inline;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
Je croise les bras sur la table, je mets ma tête sur mes bras,<br />Et j'ai besoin de pleurer, mais je ne sais pas solliciter les larmes...<br />J'ai beau m'efforcer de me prendre en pitié, je ne pleure pas, Mon âme est fendue par l'index crochu qui la touche...<br />Que vais-je devenir ? Que vais-je devenir ?</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Extrait de LE PASSAGE DES HEURES Fernando Pessoa<br />Ode sensationniste<br />Lecture postérieure aux attentats de Bruxelles de Jean Botquin</div>
</div>
</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
<div class="_3x-2" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 16.08px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
<div class="_5cq3" data-ft="{"tn":"E"}" style="position: relative;">
<a ajaxify="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208993462899013&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3&size=640%2C480&player_origin=profile" class="_4-eo _2t9n" data-render-location="timeline" href="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208993462899013&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3" rel="theater" style="box-shadow: rgba(0, 0, 0, 0.0470588) 0px 1px 1px; color: #3b5998; cursor: pointer; display: block; position: relative; text-decoration: none; width: 487px;"><div class="uiScaledImageContainer _4-ep" id="u_jsonp_4_d" style="height: 365px; overflow: hidden; position: relative; width: 487px;">
<img alt="Photo de Jean Botquin." class="scaledImageFitHeight img" height="365" src="https://scontent-amt2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/t1.0-0/p526x296/12321460_10208993462899013_6904699427214512527_n.jpg?oh=ba790d3e0d1c83762e2127d072d03df0&oe=57BEDFEF" style="border: 0px; height: 365px; left: 0px; min-height: 100%; position: relative; width: auto;" width="488" /></div>
</a></div>
</div>
</div>
</div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-53929231761985606702016-04-05T09:56:00.002-07:002016-04-05T09:56:47.835-07:00Safran<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_20" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
Sur un lit de feuilles<br />Les crocus ouvrent leur coeur-<br />Rêve de safran</div>
<div style="display: inline; margin-top: 6px;">
J.B.</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
<div class="_3x-2" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 16.08px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
<div class="_5cq3" data-ft="{"tn":"E"}" style="position: relative;">
<a ajaxify="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208888989847252&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3&size=640%2C480&player_origin=profile" class="_4-eo _2t9n" data-render-location="timeline" href="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208888989847252&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3" rel="theater" style="box-shadow: rgba(0, 0, 0, 0.0470588) 0px 1px 1px; color: #3b5998; cursor: pointer; display: block; position: relative; text-decoration: none; width: 487px;"><div class="uiScaledImageContainer _4-ep" id="u_jsonp_6_9" style="height: 365px; overflow: hidden; position: relative; width: 487px;">
<img alt="Photo de Jean Botquin." class="scaledImageFitHeight img" height="365" src="https://scontent-amt2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xlp1/v/t1.0-0/p526x296/10406520_10208888989847252_7296386160480106581_n.jpg?oh=17a307e0960d4b2767c16d7b7d79d4bb&oe=57739455" style="border: 0px; height: 365px; left: 0px; min-height: 100%; position: relative; width: auto;" width="488" /></div>
</a></div>
</div>
</div>
</div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-34401971707059673382016-04-05T09:51:00.001-07:002016-04-05T09:51:49.687-07:00Primevère<br />
<div class="_3x-2" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 16.08px; orphans: auto; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
<div class="_5cq3" data-ft="{"tn":"E"}" style="position: relative;">
<a ajaxify="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208870050133771&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3&size=444%2C640&player_origin=profile" class="_4-eo" data-render-location="timeline" href="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208870050133771&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3" rel="theater" style="box-shadow: rgba(0, 0, 0, 0.0470588) 0px 1px 1px; color: #3b5998; cursor: pointer; display: block; position: relative; text-decoration: none; width: 273px;"></a></div>
</div>
</div>
</div>
<br />
<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_2q" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 1.38; orphans: auto; overflow: hidden; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-Ej5_eCeZ6rA/VwPsnvvhWJI/AAAAAAAADwQ/j1dCTVBW4PkX412tNmppRSHeaURnm-BgQ/s1600/1-P1080050.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://4.bp.blogspot.com/-Ej5_eCeZ6rA/VwPsnvvhWJI/AAAAAAAADwQ/j1dCTVBW4PkX412tNmppRSHeaURnm-BgQ/s1600/1-P1080050.JPG" /></a></div>
<div style="margin: 0px 0px 6px;">
La primevère<br />Au pied du saule endormi<br />Annonce le printemps</div>
<div style="display: inline; margin: 6px 0px 0px;">
J.B</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-46937928110531213192016-04-05T09:42:00.002-07:002016-04-05T10:04:40.034-07:00Les abysses.<br />
<div class="_3x-2" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 16.08px; orphans: auto; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
<div class="_5cq3" data-ft="{"tn":"E"}" style="position: relative;">
<a ajaxify="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208849179212011&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3&size=640%2C443&player_origin=profile" class="_4-eo _2t9n" data-render-location="timeline" href="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208849179212011&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3" rel="theater" style="box-shadow: rgba(0, 0, 0, 0.0470588) 0px 1px 1px; color: #3b5998; cursor: pointer; display: block; position: relative; text-decoration: none; width: 487px;"></a></div>
</div>
</div>
</div>
<br />
<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_2d" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 1.38; orphans: auto; overflow: hidden; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px;">
<div class="text_exposed_root text_exposed" id="id_5703e9913a64f9950470703" style="display: inline;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-QyJCnRRuQR4/VwPqoK_FfJI/AAAAAAAADwE/8-kKpv29EpYDpxJc2NCkR9qvhm7BZoDKA/s1600/1-malte%2B106.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="444" src="https://1.bp.blogspot.com/-QyJCnRRuQR4/VwPqoK_FfJI/AAAAAAAADwE/8-kKpv29EpYDpxJc2NCkR9qvhm7BZoDKA/s640/1-malte%2B106.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="display: block; margin: 0px 0px 6px;">
<br /></div>
<div style="display: block; margin: 0px 0px 6px;">
<br /></div>
<div style="display: block; margin: 0px 0px 6px;">
<br /></div>
<div style="display: block; margin: 0px 0px 6px;">
Pense à la nuit<br />
aussi ténébreuse<br />
que les abysses<br />
d'ou naissent<br />
les amours.</div>
<div class="text_exposed_show" style="display: inline;">
<div style="margin: 0px 0px 6px;">
J.B in Le passeur d'un fleuve trop court 1998 memory press p.28</div>
</div>
</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-5515494321398941072016-04-05T09:34:00.002-07:002016-04-05T09:34:41.639-07:00Les Roseaux.<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_2i" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div class="text_exposed_root text_exposed" id="id_5703e850887fd0a70721504" style="display: inline;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
LES ROSEAUX<br />AVAIENT- ILS PITIÉ<br />DES EAUX CALMES?<br />NOUS ÉTIONS LÀ PETITES BARQUES<br />PRISONNIÈRES<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><br />À LA PÊCHE DE PÂLES HASARDS</span></div>
<div class="text_exposed_show" style="display: inline;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
J.B in Le passeur d'un fleuve trop court p.13</div>
</div>
</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
<div class="_3x-2" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 16.08px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
<div class="_5cq3" data-ft="{"tn":"E"}" style="position: relative;">
<a ajaxify="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208821918290505&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3&size=640%2C480&player_origin=profile" class="_4-eo _2t9n" data-render-location="timeline" href="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208821918290505&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3" rel="theater" style="box-shadow: rgba(0, 0, 0, 0.0470588) 0px 1px 1px; color: #3b5998; cursor: pointer; display: block; position: relative; text-decoration: none; width: 487px;"><div class="uiScaledImageContainer _4-ep" id="u_jsonp_6_z" style="height: 365px; overflow: hidden; position: relative; width: 487px;">
<img alt="Photo de Jean Botquin." class="scaledImageFitHeight img" height="365" src="https://scontent-amt2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xfl1/v/t1.0-0/p526x296/12814565_10208821918290505_3786736182769435788_n.jpg?oh=429eea3a3802f60fe743ecefb48eb9d9&oe=578762AD" style="border: 0px; height: 365px; left: 0px; min-height: 100%; position: relative; width: auto;" width="488" /></div>
</a></div>
</div>
</div>
</div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-74245295919897586872016-04-05T08:33:00.000-07:002016-04-05T09:29:09.528-07:00Fin de Carnaval.<br />
<div class="_3x-2" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 16.08px; orphans: auto; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
<div class="_5cq3" data-ft="{"tn":"E"}" style="position: relative;">
<a ajaxify="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208784418913044&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3&size=640%2C443&player_origin=profile" class="_4-eo _2t9n" data-render-location="timeline" href="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208784418913044&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3" rel="theater" style="box-shadow: rgba(0, 0, 0, 0.0470588) 0px 1px 1px; color: #3b5998; cursor: pointer; display: block; position: relative; text-decoration: none; width: 487px;"></a></div>
</div>
</div>
</div>
<br />
<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_4p" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-variant: normal; letter-spacing: normal; line-height: 1.38; overflow: hidden; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px;">
<div class="separator" style="clear: both; font-size: 14px; font-style: normal; font-weight: normal; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-SgoQTyJzfFU/VwPZUTgYkAI/AAAAAAAADv0/FmnJScGkZzoFICVVEDjqbQlyulKtCp4oQ/s1600/1-448.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="276" src="https://3.bp.blogspot.com/-SgoQTyJzfFU/VwPZUTgYkAI/AAAAAAAADv0/FmnJScGkZzoFICVVEDjqbQlyulKtCp4oQ/s400/1-448.JPG" width="400" /></a></div>
<h2 style="font-size: 14px; font-style: normal; font-weight: normal; margin: 0px 0px 6px;">
</h2>
<h2 style="font-size: 14px; font-style: normal; font-weight: normal; margin: 0px 0px 6px;">
</h2>
<h2 style="font-size: 14px; font-style: normal; font-weight: normal; margin: 0px 0px 6px;">
</h2>
<h2 style="margin: 0px 0px 6px;">
<i><span style="font-size: large;">
Chapeaux de gilles<br />Caniches décapités-<br />Fin de carnaval?<br />J.B</span></i></h2>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; font-size: 14px; font-style: normal; font-weight: normal; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-40942935020459424482016-03-31T15:17:00.000-07:002016-03-31T15:17:37.489-07:00Article paru dans les Carnets et Instants- <div class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1; vertical-align: baseline;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 26.5pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE; mso-font-kerning: 18.0pt;">Réécrire
l’amour<o:p></o:p></span></b></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; mso-outline-level: 6; text-align: right; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #444444; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 14.5pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">Primaëlle
VERTENOEIL<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<a href="https://lecarnetetlesinstantsdotnet.files.wordpress.com/2015/06/botquin.jpg"><span style="border: none windowtext 1.0pt; color: #9f9f9f; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 12.5pt; mso-border-alt: none windowtext 0cm; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE; mso-no-proof: yes; padding: 0cm; text-decoration: none; text-underline: none;"><v:shapetype coordsize="21600,21600" filled="f" id="_x0000_t75" o:preferrelative="t" o:spt="75" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" stroked="f">
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</o:lock></v:path></v:stroke></v:shapetype><v:shape alt="botquin" href="https://lecarnetetlesinstantsdotnet.files.wordpress.com/2015/06/botquin.jpg" id="Image_x0020_1" o:button="t" o:spid="_x0000_i1025" style="height: 178.2pt; mso-wrap-style: square; visibility: visible; width: 115.2pt;" type="#_x0000_t75">
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</v:imagedata></v:fill></v:shape></span></a><span style="color: #444444; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 12.5pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #444444; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 12.5pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">C’est dans la collection
« Poésie francophone » des éditions du Cygne que Jean Botquin vient
de publier un recueil de poésie intitulé <i><span style="border: none windowtext 1.0pt; mso-border-alt: none windowtext 0cm; padding: 0cm;">Les quartiers de lune pâle</span></i>.
Un recueil, qui de prime abord, peut surprendre. Quelles en sont les
raisons ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #444444; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 12.5pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">L’une d’entre d’elles est
certainement à trouver dans le contraste entre la modernité de sa composition –
que l’on doit principalement à l’utilisation du vers libre – et le ton
résolument classique du propos. Structurellement, – et c’est d’ailleurs
un vœu du poète lui-même dans son avant-propos – , la poésie est
« libre, spontanée et limpide ». Découpé en trois parties
(« Gynécée », « Rhapsodies », « Derrière mes verres
fumés »), le recueil est écrit en vers libre : « Il disait :
/ Il me faut te réveiller / Toi / qui dors en moi / la plus belle des endormies
/ de toutes les aimées / Toi / qui n’est pas sortie / de ta gangue de femme /
Toi / que ton ventre / anime / obscurément ». Du point de vue du
contenu, <i><span style="border: none windowtext 1.0pt; mso-border-alt: none windowtext 0cm; padding: 0cm;">Les Quartiers de lune pâle</span></i>, évoque une thématique des
plus traditionnelles : l’amour. L’amour de la femme, évidemment, mais
aussi de la vie, de la nature, de la poésie. Sujets certes communs, mais traité
ici avec pudeur et tendresse : « En vérité, tu es le soleil / Tu
caresses mon corps nu / couché au soleil du milieu de l’été / Ma peau se hâle /
sous ta tendresse / Les nuages fuient sous ton regard ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #444444; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 12.5pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">Au travers de ces quelques pages, une
soixantaine tout au plus, se détache la poétique d’un homme qui a certainement
beaucoup lu et déjà beaucoup écrit. L’écriture de Jean Botquin,
« originaire de Flandre Occidentale », comme aime à nous le rappeler
l’éditeur, est le fruit de nombreuses influences, de plus modernes aux plus
classiques, mais est aussi le résultat d’une vraie recherche personnelle, nous
semble-t-il, dans le choix du mot qui composera chaque partie du vers, du
poème, du segment. Chez Botquin, rien n’apparait laissé au hasard. Aussi, si
certains poèmes, proches de la comptine par exemple, paraissent légers et somme
tout un peu naïfs, les nuances lexicales qu’ils proposent les rendent
étrangement modernes. Mais peut-on vraiment reprocher à un amoureux des
mots de trop s’épancher sur ces grandes pages blanches ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #444444; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 12.5pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR-BE;">Jean <b><span style="border: none windowtext 1.0pt; mso-border-alt: none windowtext 0cm; padding: 0cm;">BOTQUIN</span></b>, <i><span style="border: none windowtext 1.0pt; mso-border-alt: none windowtext 0cm; padding: 0cm;">Les Quartiers de lune pâle</span></i>, éditions du Cygne, 10 €<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-14916679034177806542016-03-31T14:57:00.000-07:002016-03-31T14:57:50.582-07:00Article paru dans Francopoli.s<br />
<table align="center" border="1" cellpadding="10" cellspacing="2" style="background-color: white; width: 80%px;"><tbody>
<tr><td valign="top"><span style="font-family: Verdana;"><b>Jean Botquin</b></span><span><span style="font-family: Verdana;">, <b><br />Les épousailles des ombres (deux cents haïkus), Éditions du Cygne, 2013<br /></b></span></span><div align="justify">
<span><span style="font-family: Verdana;">Jean Botquin, auteur belge, est un écrivain accompli. Roman, nouvelle, essai, poésie… l’ancien banquier a pratiqué tous les genres. Mais son œuvre la plus prolifique et sans doute, la plus aboutie s’accomplit sur le terrain poétique ; et sous une forme qu’il affectionne de prédilection, celle du haïku. </span></span></div>
<span><span style="font-family: Verdana;"><br /></span></span><div align="justify">
<span><span style="font-family: Verdana;">En quatre ans, quatre recueils parus, d’ailleurs, chez le même éditeur, dont trois composés entièrement de haïkus… les deux derniers étant sortis la même année, en 2013, à distance d’un mois à peine. Pourtant, on lui ferait injustice en le qualifiant « d’haïkuiste - à la manière de cruciverbiste ou de sudokiste, ces pratiquants de jeux intellectuels qui servent généralement à tuer le temps », comme le dit lui-même, tout en acceptant d’en prendre le risque. Mais on ne lui rendrait pas justice non plus en le confrontant à l’art extrême d’un haïku-exercice spirituel. Car, comme le dit lui-même également, ses « improbables haïkus » ne se proposent pas de « vouloir respecter toutes ces règles », cela « est impossible car elles tiennent au génie d’une langue orientale, à la philosophie de ceux qui la pratiquent, leur sens religieux, et leur conception de la vie et de la mort. » Exit donc toute référence obstinée aux exigences du genre…<br />Et après : « D’autre part la langue française a d’autres qualités qu’il convient de ne pas négliger. » Alors, que fait-il, en réalité ?</span></span></div>
<span><span style="font-family: Verdana;"><br />De la poésie, tout simplement. Une poésie qui a appris à se concentrer, à densifier le sentiment, la perception, la parole, jusqu’à en faire une puissance en soi, toute en suggestion, en évocation multi-sensorielle, en allusion fertile. <br /></span></span><div align="justify">
<span><span style="font-family: Verdana;"> « Aussi je ne retiens dans l’écriture de textes brefs que ce qui lui donne sa force évocatrice, sa densité, son caractère suggestif et allusif. L’ascèse de l’économie verbale, de la musicalité et de la simplicité conduit, il me semble, à une extériorisation riche de ce qu’est notre essence même.»<b><sup>11</sup></b> </span></span></div>
<span><span style="font-family: Verdana;"><br /></span></span><div align="justify">
<span><span style="font-family: Verdana;">Voilà ce qui nous éclaire complètement sur l’alchimie subtile de ce poète, conscient de son art. Nous le retrouvons dans les séries de « haïkus » de son dernier recueil, qui ne respectent que peu, ou point, les contraintes du genre (à commencer par les fréquentes transgressions du patron des 17 syllabes). Ils sont regroupés à plusieurs, par petits ou plus amples ensembles, sous des titres qui nous ramènent chacun comme à un horizon de contemplation s’ouvrant sur un nouveau panorama, perceptible par traits accumulés et par silences superposés, rappelant les effets d’une peinture pointilliste ou bien ceux de la musique minimaliste ou sérielle.</span></span></div>
<span><span style="font-family: Verdana;"><br /></span></span><div align="justify">
<span><span style="font-family: Verdana;">Ainsi ces « <b>Sept mouvances de sable</b> », qui s’enchevêtrent et se chevauchent comme les vagues de la mer imprimées sur la surface du désert… On perçoit la « <i>Mouvance palpable de l’océan Dont la terre s’abreuve</i> » notations subtiles et pleines de suggestions comme des croquis pris sur le vif, à différentes heures du jour et de la nuit. </span></span></div>
<span><span style="font-family: Verdana;"><br /></span></span><div align="justify">
<span><span style="font-family: Verdana;">Ou les « <b>Quatorze instants d’azur sur une île</b> » qui nous offrent un régal d’impressions, de petits gestes de beauté, d’amour solitaire « <i>avec le soleil</i> », de violences poétiquement incorrectes : </span></span></div>
<span><span style="font-family: Verdana;">« <i>Je l'extirpe avec<br />Les dents et me brûle les doigts<br />Jusqu'au crépuscule</i> ».<br />Cela forme un nuancier de couleurs, de tons, et d’instants d’un temps qui, on dirait, s’incurve<br />« Passée elle devance<br />L’instant… »).<br /></span></span><div align="justify">
<span><span style="font-family: Verdana;">Ou encore les « <b>Dix Stances pour une mer intérieure</b> » qui misent sur cette même technique de la notation allusive, ici mise à l’œuvre pour évoquer l’univers intérieur ; la portée symbolique de l’ensemble du poème ne saurait échapper : la première stance donne l’image d’une âme échouée telle : </span></span></div>
<span><span style="font-family: Verdana;">« Un voilier surpris<br />Par le reflux de la mer »<br />qui « Se couche dans la vase », alors qu’on la retrouve plus loin en proie à un « <i>retour en enfance</i>» comme dans une « <i>baie à marée basse</i> »… <br />Encore le temps qui s’incurve dans des mouvements qui ne se recoupent pas :<br />« Un détour serpente<br />Sans rencontrer l’improbable<br />Mystère des attentes »…<br /></span></span><div align="justify">
<span><span style="font-family: Verdana;">Sans doute, la règle d’or de l’autarcie du haïku, fait pour se tenir seul, est abolie, puisqu’on a affaire à un effet global d’accumulation où chaque « haïku » est en fait une strophe comptant plus pour l’ensemble que pour elle-même ; mais comment ne pas se laisser séduire par les touches en crescendo des descentes et montées oniriques des « <i>Vingt variations sur des paysages maritimes</i>» ou des « <i>Huit strophes pour un cimetière en plein ciel</i> », par les notes bucoliques et la grâce naïve des « <i>Treize petites incursions dans une péninsule du Var </i>», ou par les visions sismiques des «<i> Seize regards sur une semaine en enfer </i>» ? </span></span></div>
<span><span style="font-family: Verdana;">Le recueil est inégal et à une première lecture, certaines « séries » semblent plus ternes, mais le tout gagne à la relecture, comme si des regards superposés prolongeaient, densifiaient les couleurs, les gestes, les silences.</span></span></td></tr>
</tbody></table>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-61499923357960420462016-02-28T14:46:00.003-08:002016-02-28T14:46:37.541-08:00Hibiscus<br />
<div class="_3x-2" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 12.864px; orphans: auto; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
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</div>
</div>
</div>
<br />
<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_b" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 1.38; orphans: auto; overflow: hidden; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-rf5P9GNmCxs/VtN4PzGgTTI/AAAAAAAADtk/pxKfiiT94_Y/s1600/1-malte%2B037.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="443" src="https://3.bp.blogspot.com/-rf5P9GNmCxs/VtN4PzGgTTI/AAAAAAAADtk/pxKfiiT94_Y/s640/1-malte%2B037.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="margin: 0px 0px 6px;">
Fleur d'hibiscus rouge<br />Devant une muraille maltaise<br />À la fin décembre</div>
<div style="display: inline; margin: 6px 0px 0px;">
J.B.</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-33163117973982237652016-02-25T03:57:00.000-08:002016-02-25T04:10:39.968-08:00à Silvano.<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 20.0pt;">à Silvano<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 20.0pt;">Parti pour la Venise
éternelle<br />
tu nous laisses sans voix<br />
sur le bord de la lagune<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 20.0pt;">Le temps est suspendu<br />
la ville est vide<br />
nous marchons sans comprendre pourquoi<br />
par où<br />
par quel chemin<br />
par quel dédale<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 20.0pt;">Ton sourire est resté là<br />
dans les personnages de couleur<br />
qui vivent sur tes toiles<br />
et continueront à vivre<br />
grâce à toi<br />
mais sans toi<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 20.0pt;">Jean Botquin<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 20.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 20.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 20.0pt;">Silvano Ciscato était notamment peintre de tableaux naïfs aux couleurs vives . Homme jovial il vient de décéder à la suite d'un cancer foudroyant. Il habitait pas loin de chez moi. On trouvera des photos de ses dessins sur son profil Facebook.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-47137067029697241762016-02-25T03:09:00.001-08:002016-02-25T03:09:09.841-08:00Soleil de décembre<br />
<div class="_3x-2" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 12.864px; orphans: auto; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px;">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
<div class="_5cq3" data-ft="{"tn":"E"}" style="position: relative;">
<a ajaxify="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208688762441692&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3&size=640%2C444&player_origin=profile" class="_4-eo _2t9n" href="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208688762441692&set=a.1186113618233.28375.1390066890&type=3" rel="theater" style="box-shadow: rgba(0, 0, 0, 0.0470588) 0px 1px 1px; color: #3b5998; cursor: pointer; display: block; position: relative; text-decoration: none; width: 487px;"></a></div>
</div>
</div>
</div>
<br />
<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_1k" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 1.38; orphans: auto; overflow: hidden; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px;">
<div class="text_exposed_root text_exposed" id="id_56cede3eb0fcd3585023740" style="display: inline;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-HP_wrB9zwv8/Vs7gM-UlPqI/AAAAAAAADs8/2aynqtcGO_c/s1600/1-malte%2B106.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="444" src="https://1.bp.blogspot.com/-HP_wrB9zwv8/Vs7gM-UlPqI/AAAAAAAADs8/2aynqtcGO_c/s640/1-malte%2B106.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="display: block; margin: 0px 0px 6px;">
<br /></div>
<div style="display: block; margin: 0px 0px 6px;">
<br /></div>
<div style="display: block; margin: 0px 0px 6px;">
<br /></div>
<div style="display: block; margin: 0px 0px 6px;">
Loin derrière les nuées<br />Un soleil de décembre sombre<br />Bientôt la nuit noire</div>
<div style="display: block; margin: 6px 0px;">
J.B.<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><br />Au large de Malte</span></div>
</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
</div>
jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-50225210523843830022016-02-17T04:16:00.001-08:002016-02-17T04:16:10.456-08:00Chemin de l'ombre.<div class="_1dwg" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 12.864px; padding: 12px 12px 0px;">
<div class="_3x-2">
<div data-ft="{"tn":"H"}">
<div class="mtm" style="margin-top: 10px;">
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<img alt="Photo de Jean Botquin." class="_46-i img" height="395" src="https://scontent-ams2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xfl1/v/t1.0-0/s526x395/12744056_10208641215413046_1390931322530622460_n.jpg?oh=328884aaf21ab6e6bee9447646377be6&oe=575DCFEC" style="border: 0px; left: 0px; position: absolute; top: 0px;" width="274" /></div>
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<div class="_524d">
<h2>
<span style="color: #cc0000;">Arcs redéployés<br />Autour d'un cloître recueilli<br />Chemin de l'ombre</span></h2>
</div>
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</div>
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jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-49467593241612943372016-02-17T03:59:00.000-08:002016-02-17T03:59:16.236-08:00Danse des oiseaux.<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_42" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
Les oiseaux dansent<br />Sous le soleil qui se couche-<br />Concert tonitruant</div>
<div style="display: inline; margin-top: 6px;">
J.B.</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
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<img alt="Photo de Jean Botquin." class="scaledImageFitHeight img" height="394" src="https://scontent-ams2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xfl1/v/t1.0-0/p296x100/12705609_10208630861874214_1239107428852691369_n.jpg?oh=744441401a49790609f402156e3a30c4&oe=5760BB68" style="border: 0px; height: 394px; left: 0px; min-height: 100%; position: relative; width: auto;" width="296" /></div>
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jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7429982301264592677.post-23438917288738237242016-02-03T07:41:00.000-08:002016-02-03T07:41:00.129-08:00Jean-Claude Pirotte<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}" id="js_11" style="background-color: white; color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 1.38; overflow: hidden;">
<div class="text_exposed_root text_exposed" id="id_56b21ee06550c2244241155" style="display: inline;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
À méditer</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
"Était-ce donc cela la poésie ?<br />Cet instant suspendu entre deux états de vie,<br />sonores et agitées.<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><br />Je sais aujourd'hui que rien n'est absolument définissable,<br />et que justement ce qui est indéfini forme la matière même<br />de notre appartenance à nous-mêmes voire à l'espèce humaine"</span></div>
<div class="text_exposed_show" style="display: inline;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
JEAN-CLAUDE PIROTTE in LE SILENCE (Stock 2014)</div>
</div>
</div>
<div class="_5wpt" style="border-left-color: rgb(220, 222, 227); border-left-style: solid; border-left-width: 2px; padding-left: 12px;">
</div>
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<img alt="Photo de Jean Botquin." class="scaledImageFitHeight img" height="365" src="https://scontent-ams3-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xft1/v/t1.0-0/p526x296/12670132_10208530415283112_1516415146673136437_n.jpg?oh=76d54d0ce97dab234f702137f572944a&oe=5729406C" style="border: 0px; height: 365px; left: 0px; min-height: 100%; position: relative; width: auto;" width="488" /></div>
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jean.botquinhttp://www.blogger.com/profile/00262535621170008077noreply@blogger.com0