dimanche 21 juin 2009

Cinq haïkus de juin

Le temps s'efface
En l'espace du chemin
De la patience
L'homme s'allonge
Sous une pierre froide
Et croise les doigts
Le sable coule
Entre les palmes
Blanc comme l'été

Un pin parasol
Fait le rond dos au soleil
Le pêcheur s'assied

Quand les pins d'Alep
Se penchent sur l'étendue
Les barques glissent

Cinq cyprès en bord
De mer montrent l'infini
Du bout de leurs doigts



1 commentaire:

Cristina a dit…

De jolis mots et ses photos qui parlent des vacances très proches!
Belle journée, Jean.