Soupirs d'un homme
Que le sommeil guette
Quand l'ouïe s'assourdit
On entend la mouche
Qui vole et vibre fort
Sans aucun effort
Ikebana blanc
Dans le vase opalin
Réflexions roses
Les cordes versent
Des verres d'eau cristalline
Les sons se noient
Glissades pures
D'une musique aérienne
L'harpe sanglote
Une harpiste
Comme l'oiseau s'envole
A la fin du jour
Les feuilles vertes
Tendent leurs bras ridicules
Sur la tristesse
Jean Botquin
2 commentaires:
Je me noie
dans tes verres d'haïkus
jusqu'à me tordre le cou...
La harpiste
sur la piste glacée
glisse comme un cygne
au lac de mes pensées...
Le sourd entend
la musique de tes haïkus
aux sources de tes mots...
La neige blanche, tombe,
recouvrant tout de son manteau,
L'hiver perdure,
Janvier tire sur sa couverture,
et moi je rêve de plénitude...
L'amitié,
tisse sa toile, au-delà de nos poésies, nos vies se recoupent,
Puisse-t-elle durer encore longtemps, au rythme de nos aphorismes, bien au-dessus de la canopée...
P.M.
29/01/2010
Very nice, cher ami qui se cache sous des initiales que le style trahit dès la lecture...
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