Tu dors
Sur ton visage se reflète
L'ombre d'un rêve sombre
Inaccessible
Tu n'es pas nue
Car le sommeil t'habille
D'un peignoir rouge qui te couvre
Et qui te fait plus longue
Plus fragile et plus tendre
Allongée comme la nuit
Qui te découvre
Tes cils reposent
Sur ton sommeil fermé
Pourquoi ton front est-il tendu
Autour de deux rides
Qui prolongent
Ton rêve où tu sombres
Inaccessible
La paleur de ton visage
Combat le repos
L'arc se brise par moitiés
Sur l'eau
Où surnagent la peur
Et la tendresse abusée
Jean Botquin
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