Les traces s'effacent
de l'Olonte
engloutie
Autour de l'émeraude
les mains palpent
la présence invisible
envahie par les algues
sous la berceuse des flots
Est-ce le sommeil ou la mort
l'amour enfoui à jamais
jusqu'au réveil
inespéré
Quand la nuit
des fragments de lune
divisent l'ombre
du port détruit
une autre Venise sombre
à la dérive des embarcadères
dans une longue indifférence
Faut-il attendre le soleil du berger
poussant son troupeau bêlant
l'Olonte disparue
Ou parler
dans le silence
des paroles définitives
Ou laisser mûrir les perles
dans la nacre des pupilles
et
le bleu des songes crétois
en se trompant
d'espoir
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire