Je ne crois pas que ce tableau de Joëlle Delhovren, exposé à
la galerie Pierre Hallet, rue Ernest Allard 33, à Bruxelles du 18 avril au 20
mai 2012, porte un titre. Je l'appellerais " Les enfants de la
Pentecôte" si j'avais la liberté de lui en donner un. La tête tournée vers
le ciel, dans un mouvement d'espérance et d'attente, ces enfants expriment un
message et un questionnement. Les visages traduisent paix en extase. D'autres
tableaux reproduisant d'autres personnes, plus agées, aux visages également orientés
vers le ciel, étendent le sentiment qu'il se passe (s'est passé) quelque chose
dans l'univers de l'artiste. Comme si le soleil réapparaissait après une
éclipse qui avait plongé le monde dans l'obscurité et la peur, comme si
l'attente et la résolution d'un mystère prenait fin dans la lumière d'un autre
monde ? Chez les adultes représentés dans les toiles, le regard dirigé vers un
firmament invisible n'est pas sans être chargé d'une certaine angoisse ou d'une
peur d'être aveuglé par la lumière au point que certains se protègent avec des
lunettes de soleil tandis que d'autres se cachent les yeux de leurs mains.
J'ai quitté cette exposition, la tête bourrée de questions contrastées.
Peinture métaphysique ? Allez voir et laissez vous aller...
J'ai quitté cette exposition, la tête bourrée de questions contrastées.
Peinture métaphysique ? Allez voir et laissez vous aller...
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