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Es-tu
ma valse ronde dans ta robe d'été ? Le vin qui m'enivre dans la tourmente des vents ? Es-tu celle qui vient, qui
revient, que rien n'arrête jamais sur le chemin des détours ?
Viens, tant que m'enlace la Vénus de mes rêves, viens,
tant que tu danses sur les pieds de ton
rire, viens, avant que ne meurent les lumières de la ville. S'éteindre sous la
pluie, étreindre tes cheveux, dans la clairière de tes yeux, embrasser ta folie avant que la tête ne
tourne dans la valse ronde de ta robe
d'été. Oui, vole, vole, envole-toi bien au-delà du cercle de nos pas qui s'arrondissent de songes en mensonges
et de vies en trépas. Envole-toi si tu peux et si tu ne veux plus de moi. Seul,
je cueillerai le vide de tes mains avides que tu écartes de moi.
Extrait du Front Haut J.B.
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