Poème de la maison vide
Dans cette maison
Que tu viens de quitter
Maison vide
Où ton ombre s’alanguit
Des mots s’effeuillent
En des je t’aime
D’encre et de brumes
Il reste un parfum de fleurs
Quelque part
À la manière d’un corps
évaporé
Après le départ
Le passage s’égare
Dans d’insaisissables images
Dépassons la tristesse
Du temps de pluie
Et du vent qui nous poursuit
À travers les cimes des
arbres du jardin
Au- delà des champs du passé
L’orage angoisse
Puis disparaît
Jean Botquin
1 commentaire:
C'est un poème bien touchant...
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