Okapi
Au regard prisonnier
Du songe des savanes
Tu frappes la terre
D’un sabot impatient
Fâché comme une tempête
tu es
sot comme un nuage
vif dans l’orage
rayé de tes zébrures
très fâché
car
on t’a pris pour un cheval
Un cheval à trois voyelles
Un O comme l’oracle
De l’homme-enfant
Qui sait tout
Un A
comme l’ardeur
De la fournaise
Un I comme l’ivresse
Du temps qui presse
Sous tes sabots
O.K. t’es quoi
Antilope ou girafe
Ou pis encore
Okapi
Qui galope
Comme un zèbre
Ou un enfant
de cheval
qui n’a pas besoin
de savoir où il va
et
qui court comme si c’était
O.K.
Pis ici que là-bas
Jean Botquin
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