Tous deux montaient
bien au-dessus de l’horizon
dans l’ogive contenue de leurs épaules
de leur silence
Leurs doigts fleurissaient
et recueillaient
le nectar des roses
Par les fenêtres ils avaient regardé
frissonner l’aube
Les volets verts ne cachaient plus
la découverte de leurs corps
qu’ils offraient aux baisers de la mer
L’offrande était insoumise voire éphémère
toujours recommencée comme les regardsqu’on effeuille dans l’envol des ailes déployées
La mer occitane (extrait p.14 et 15)
2 commentaires:
Magnifique.
Merci Rosam 31
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