Dans la forêt
de mon cœur
J’avais tracé
ta clairière
Ton rire
éclatait en mille couleurs
Nous étions
bariolés d’arcs-en-ciel mélodieux
Et nous
dansions de folles chansons
Sans nous poser
la moindre question
Les étoiles
tombaient
Dans nos mains
réunies
Comme des
paillettes de printemps
Au bord de la
mer la joie galopait
De vague en
vague
De bouche en
bouche
Aux parfums de
nos lèvres
Nous jouions à
la désespérance
Et aux
incompris
L’orient nous
embrasait
Quand le
couchant sombrait
Les anges nous
touchaient de leurs ailes
Notre jeunesse
portait son raz-de-marée
Au-delà des
fétiches qui se noyaient
Nous ne savions
rien de ce qui nous attendait
Tu marchais sur
des sables mouvants
Les yeux fermés
Ta main dans la
mienne
Tu croyais à la
conquête du monde
Tu étais belle
comme une rose
Qui ne fanerait
jamais
7 commentaires:
Sublime.
Je me prends à rêver...
Merci à tous deux, chers amis.
Savourer l'instant, respirer cette rose qui ne fanerait...jamais ...
"J'avais pris sa main, sa petite main dans la mienne, et je l'avais emmenée dans mon donjon, où ce jour-là j'avais hissé les drapeaux de l'amour, de ces drapeaux que l'on ne hisse qu'une fois dans sa vie, et qui resteraient à jamais hissés dans nos coeurs... Le temps a détruit le donjon depuis longtemps, mais à chaque fois que je hisse le drapeau de l'amour au faîte de mon bateau, je ne peux m'empêcher de penser à ce jour je me donnai à elle toute une journée et toute une nuit, je n'avais que 18 ans..."
J'aime lire et relire d'aussi
beaux poèmes. Un vrai bonheur...
Elza Jazz
Merci Elza, merci Marcelle, Merci Pasquale...
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