Poème dénaturé
Mon cœur se drape
Les floraisons m’épuisent
Je nage forcé par des
insectes noirs
Vers un abîme inconnu
Les rivages ne sont que
vagues souvenirs
De proche en proche les flots
déferlent
Ma chair se drape dans
l’indifférence
D’un oreiller taché de brume
J’ai désappris les rêves
enlacés
Les griffes ensablées
creusent l’écume
Qui couvre ma bouche édentée
Où cueillir des algues
marines
Je sonde le ventre de mes
pensées absurdes
Je sombre dans des cauchemars
insensés
L’alizé me brûle à l’aurore
Des méandres crépusculaires
J.B.
2 commentaires:
Poignant.
Que 2013 soit celle des artistes,
écrivains, poètes et apporte harmonie, sérénité et douceur de
vivre. Moins de matérialisme sans doute. Nous allons essayer !!
Merci pour tes écrits. Amitiés.
ELZA
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