A l’époque
Les arbres nous étreignaient
Nous caressaient de leurs branches de velours
Croyez-moi
Ils étendaient leur chevelure sur nos corps nus
Ils nous faisaient l’amour
Avec l’impatience des anges
Et des roses écarlates
Ils nous rendaient fous de turgescences inconnues
Ils nous creusaient pour mieux nous épouser
De leurs feuilles insidieuses
Ils portaient des rêves
Sur leurs sommets enneigés de fleurs
Parfois ils se vêtissaient de regards
Pour exprimer leurs désirs incompréhensibles
Croyez-moi
Mais certains passaient sans voir l’amour
des arbres germer
derrière la verdure qui les cachaient
Ils passaient et continuaient leur chemin
Dans l’obscurité et l’ignorance
Jean Botquin
Les arbres nous étreignaient
Nous caressaient de leurs branches de velours
Croyez-moi
Ils étendaient leur chevelure sur nos corps nus
Ils nous faisaient l’amour
Avec l’impatience des anges
Et des roses écarlates
Ils nous rendaient fous de turgescences inconnues
Ils nous creusaient pour mieux nous épouser
De leurs feuilles insidieuses
Ils portaient des rêves
Sur leurs sommets enneigés de fleurs
Parfois ils se vêtissaient de regards
Pour exprimer leurs désirs incompréhensibles
Croyez-moi
Mais certains passaient sans voir l’amour
des arbres germer
derrière la verdure qui les cachaient
Ils passaient et continuaient leur chemin
Dans l’obscurité et l’ignorance
Jean Botquin
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