Voilà
le vent
Dans
un ciel sans nuages
Il
chante dans mes oreilles
Hululement
d’âmes invisibles
Voilà
le bruit qui court dans les arbres
Blizzard
des ténèbres
Fauteur
de troubles
À
coups de grandes gifles d’air
Qui
remuent le sang et courbent les vertèbres
Voilà
le vent soulevant les vagues
Emprises
de peur
Annonçant
les pleurs des matures
Et
les claques des voiles orgueilleuses
Voilà
le vent souvent immature
Qui
ébouriffe les collines
Et
s’insinue sournoisement
Sous
les jupes des filles
Et
dans leurs rires grand-ouverts
Voilà
le vent d’Est des steppes ardentes
Les
vents du Sud brulants aux couleurs de bronze
Ceux
du Nord à la barbe dure
Le
vent d’Ouest
Courbé
dans sa robe humide
Jean
Botquin
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