jeudi 3 septembre 2009

Emile Kesteman Vice-Président de l'A.E.B. dans NOS LETTRES août-septembre sur La Chambre noire du calligraphe.

"Jean Botquin est un esthète. Pour ce faire, il adore sortir de son coquillage. Il y a une différence très nette entre les premiers haïkus et ceux de la seconde manière. Piet Lincken, qui a rédigé un avant-propos, précise bien les choses.

Les nuances sont subtiles entre ce qui est aphone et coloré. En tous ces textes, l'âme vibre imperceptiblement. Le mot est présenté dans son expressivité provisoire et découvre sa finalité dans sa propre floraison. Parfois le lecteur a l'impression que le désordre se décompose et mène à l'ordre. Cet ordre est plus souvent nouvelle harmonie Et parfois on pressent l'esprit des haïkus de la seconde partie quand la vie cherche la trace de la mort. Il y a dans cette seconde partie plus d'âpreté. Mais Jean Botquin ne quitte jamais ce monde de coquillages et de leurs contournures orientales!"

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