Les désespoirs s'envolent
devant tes plus belles robes de l'été
coulant sur ton corps
Soies de ruisseaux qui s'élargissent
depuis ton cou et tes épaules
qui s'élargissent à l'infini
par le détour de tes jambes
par l'invention de tes bras
en croix sur les chemins de soleil
et par la surprise de ta taille
Blancheur rose sur les pelouses vertes
des paysages que tu m'offres dans la légèreté de ta nuit lunaire et ineffable
où apparaissent tes robes de l'été
J'épouse la folie glanant l'impossible
la passion desservie par la mémoire des pluies
le souvenir des vents inattendus
et des sanglots de neige dans le magnolia
jean botquin avril 2010