mercredi 30 juillet 2014

Ruelle

La paix de la ruelle
Accueille le pas d'une passante
Sous un réverbère

JB

En Languedoc-Roussillon.

Photo : La paix de la ruelle
Accueille le pas d'une passante
Sous un réverbère

JB

En Languedoc-Roussillon.

dimanche 20 juillet 2014

Derrière mes verres fumés

Derrière mes verres fumés
Le soleil couchant
Plus tard la danse des astres et des étoiles
La lune minérale et la voie lactée
Au milieu d’un rêve éveillé
Des sourires fluides comme des ruisseaux
Dont le cours n’est jamais tracé
Coulées de fièvre froide dans le baume des automnes

Derrière mes verres fumés je vieillis peu à peu
À l’abri des tempêtes
Le cœur un peu plus serré
Chaque jour passé
À l’abri d’un soleil plus mûr
Dans le repli de mon cœur
Une passion toujours jeune
Taillée au diamant
Des jours qui sont seuls
À attendre que se défasse l’écheveau
Emmêlé de toutes les secondes
Des processions des heures envolées.


J.B.

lundi 14 juillet 2014

Litanie pour la femme aimée.


Éclipse de mes hypnoses
Harpe qui m’emplit de ses priorités
Avenir de mes préférences passées

Que suis-je depuis le choix
Du moindre de tes instants ?

Fibres et fleurs
Ressuscitées en toi
Confidences recueillies malgré toi

Ambroisie du seuil enfin découvert
Qui s’est trompé d’ivresse
Et dont s’excuse le bonheur

Blessure dont souffre l’accueil
Creusement des crêtes
Abolition des pôles extrêmes

Nouvelles prémisses pressenties
Dénuement des sourires
Crique parfaitement arrondie

Seul parfum
Dont tu te vêts chaque jour
Au sein de la mer et des algues pourpres
De la tendresse

Oubli inévitable de l’océan
Où se noient
Les ailes de la tristesse

Essence de l’arbre
Qui se décante de l’intérieur
Quand pleuvent les feuilles

Larmes abreuvant
L’émotion de nos visages

Mouvances des sables
Où se perdent mes errances
Quand s’approche le crépuscule

Toi dont vibrent les attentes
Annonçant les orages
Dans l’assoupissement des roses

Tu exprimes les origines
Les courbes alternées
Les abandons et les rencontres

Issue de l’immanence
Tu attendris les sortilèges
Pour les faire exister

J.B.

Bas-relief du Dôme d'Orvieto (Italie).

Photo : Litanie pour la femme aimée

Éclipse de mes hypnoses
Harpe qui m’emplit de ses priorités
Avenir de mes préférences passées

Que suis-je depuis le choix
Du moindre de tes instants ?

Fibres et fleurs
Ressuscitées en toi
Confidences recueillies malgré toi

Ambroisie du seuil enfin découvert
Qui s’est trompé d’ivresse
Et dont s’excuse le bonheur

Blessure dont souffre l’accueil
Creusement des crêtes
Abolition des pôles extrêmes

Nouvelles prémisses pressenties
Dénuement des sourires
Crique parfaitement arrondie

Seul parfum 
Dont tu te vêts chaque jour
Au sein de la mer et des algues pourpres
De la tendresse

Oubli inévitable de l’océan
Où se noient
Les ailes de la tristesse

Essence de l’arbre
Qui se décante de l’intérieur
Quand pleuvent les feuilles

Larmes abreuvant
L’émotion de nos visages

Mouvances des sables
Où se perdent mes errances
Quand s’approche le crépuscule

Toi dont vibrent les attentes
Annonçant les orages
 Dans l’assoupissement des roses

Tu exprimes les origines
Les courbes alternées
Les abandons et les rencontres

Issue de l’immanence
Tu attendris les sortilèges
Pour les faire exister

J.B.

Bas-relief du Dôme d'Orvieto (Italie).

vendredi 11 juillet 2014

Retour au passé.

Moisson de bois morts
Blanchis par l'eau et le sable-
Retour au passé

J.B.
Leucate

Photo : Moisson de bois morts
Blanchis par l'eau et le sable-
Retour au passé

J.B.
Leucate

lundi 7 juillet 2014

Plus tard quand je serai vraiment vieux.

Plus tard
Quand je serai vraiment vieux
J’irai dormir
Rêver de ma jeunesse envolée
Avec les flamants roses
Là-bas dans la hutte de chaume
Près de la lagune endormie
Pour toujours dans la plus longue des nuits

Si tu veux
Tu me rejoindras
Mais encore plus tard
Beaucoup plus tard encore
Ne te presse pas
Vas lentement parmi les roses
Des jardins occitans semant tes sourires
Au milieu des reflets du soleil

Ma barque est renversée
La quille bleue dans la brume de chaleur
En pensée je vogue loin des roseaux
Les goélands crient sans cesse
Et perturbent l’air à peine respirable
Une cape de solitude descend
Bientôt de manière étrange
Sur l’eau immobile

J.B.

Lac marin de Saint-Cyprien
Pyrénées Orientales

Photo : Plus tard
Quand je serai vraiment vieux
J’irai dormir
Rêver de ma jeunesse envolée
Avec les flamants roses 
Là-bas dans la hutte de chaume
Près de la lagune endormie
Pour toujours dans la plus longue des nuits

Si tu veux
Tu me rejoindras
Mais encore plus tard
Beaucoup plus tard encore
Ne te presse pas
Vas lentement parmi les roses 
Des jardins occitans semant tes sourires
Au milieu des reflets du soleil

Ma barque est renversée
La quille bleue dans la brume de chaleur
En pensée je vogue loin des roseaux
Les goélands crient sans cesse
Et perturbent l’air à peine respirable
Une cape de solitude descend
Bientôt de manière étrange
Sur l’eau immobile

J.B.

Lac marin de Saint-Cyprien
Pyrénées Orientales

mardi 1 juillet 2014

Le goéland.

Le goéland sur l'herbe
L'oeil en bouton de culotte
S'invite à la sieste

J.B.
Étang marin de Leucate