mardi 16 mars 2010

Les carnavals ne sont pas en crise.


Ce gille-là ne dansera pas l'année prochaine !
Ce n'est qu'un au revoir mes frères...










































Le cortège se dissout dans la nuit. Cependant les gilles de La Louvière - ici il s'agit des "Boute- en - train" - sont in-

fatigables. Au rythme des tambours et

des batteries qui fracassent les oreilles ils continueront à danser tant que la musique fera trembler l'air chargé des odeurs de la foire.
Le coin du "Drapeau blanc" a un petit parfum de Place Blanche. Pour nombre de Gilles, la nuit sera courte. Et demain, jusqu'au brûlage des bosses et les feux de Bengale, la transe ne fera qu'amplifier. Après, il faudra attendre l'an prochain...





Infatigables aussi , les souffleurs de cuivres et trompettes, sous le ciel louviérois.



Les tamboureurs en rang d'oignons ne cessent jamais leurs rythmes secs et les roulements nous font trépigner dans le jus d'oranges écrasées et la confiture de confettis.

Les chapeaux blancs ont l'air légers pour ceux qui ne les portent pas. Sous les bosses, les gilles cachent des dos qui se voûtent, au fur et à mesure que le temps passe.



Le rondeau s'est disloqué sur la place communale.


























L'oeil du photographe Guy de Viron, du haut de son ballon d'hélium, capte le rondeau tonitruant. Les photos viendront illustrer le "Laetare louviérois" à paraïtre d'ici la fin de l'année. Voir déjà le site internet http:www.vue aerienne.be.




















Qui a volé l'orange, l'orange du marchand ?











2 commentaires:

Cristina a dit…

Un superbe reportage.je ne suis jamais allée au carnaval de Binche!
Bonne soirée,Jean.

jean.botquin a dit…

Cristina, ici c'est le carnaval de La louvière, peut-être plus populaire et convivial que celui de Binche. Pour les Gilles il est aussi plus long, ils portent leurs costumes pendant trois jours...Le mardi soir, ils sont crevés...