- Les mots m’ont abandonné
Au seuil d’une aube réprouvée
Mon être est aphone
Depuis bien longtemps
Plus de chant de cavaliers solitaires
Sur la terre aride
Plus de clameurs de glaives
Au lointain
J’entends les murmures
Du silence
Mon cerveau a dévoré la folie
De mon cœur
Mes rêves gisent dans la corbeille
Comme des fruits desséchés
Des chimères noires
Pendent aux solives
Serai-je muet désormais ?
Aveugle le long des chemins ?
Pour m’éteindre paralysé
Sur un lit de braises refroidies
J.B. juin 1958
mercredi 18 décembre 2013
Les mots m'ont abandonné
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