mercredi 1 février 2012

Les lectures de mon adolescence




J’ai retrouvé, il n’y a pas longtemps, une partie des livres qui composaient ma bibliothèque d’adolescent. Les plus prestigieux malheureusement ont disparu. La bibliothèque verte avec une collection importante de Jules Verne, auteur que j’ai adoré durant ma jeunesse, manquait à l’appel. Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus. Ma passion pour les romans d’aventures de Jules Verne est aujourd’hui toujours présente. Ce grand écrivain populaire contribua certainement à former mon goût pour l’écriture et la littérature. Le tour du monde en quatre-vingt jours continue à nourrir mes rêves.

J’ai lu comme tous les jeunes de ma génération les livres du Jésuite américain,  Francis Finn :Tom Playfair, Claude Lightfoot, Percy Wynn, Harry Dee…Puis, plus tard sans doute, les livres du Père Humblet dont le fameux « Parole de scout ». La lecture de ces livres illustrait nos activités de scout d’après- guerre et faisait  partie de notre formation et de notre culture sociale sans doute avant d’alimenter d’éventuels penchants littéraires. Lectures aussi profondément catholiques et de moralité élevée.

Nos activités scoutes  nous amenaient, mon frère et moi, à visiter la boutique scoute de Tourcoing lorsque nous allions chez ma grand-mère. C’est là que j’appris à connaître la légendaire collection Signe de Piste des éditions Alsatia, dont maints volumes ont été illustrés par le talentueux Pierre Joubert qui contribua à façonner l’image d’une belle jeunesse idéalisée. Je ne citerai que la saga du Prince Eric, romans de jeunesse inoubliables, admirablement bien écrits par Serge Dalens, « Le bracelet de vermeil » , « Le Prince Eric », « La tache de vin » , « La mort d’Eric »…Tous ces livres je les possède encore, sauf hélas le fameux Prince Eric qui enchanta toute mon adolescence et que j’ai offert à ma première fiancée.

Dois-je ajouter les œuvres de Hergé dont nombre de volumes se sont perdus dans la nature ? Je les ai tous rachetés il y a deux ans. Je ne pouvais plus vivre sans eux.    

Aucun commentaire: