mercredi 6 février 2013

L'oiseau


L’oiseau

 

Quand ton cœur de mésange

Pénétrait mon cœur

Je te faisais patte blanche

J’arrondissais mes paumes

Sur ton rêve

Où se cachait

L’oiseau abandonné

 

Il volait dans ma tête

L’oiseau du crépuscule doré

Sans jamais se blesser les ailes

Aux parois de mon crâne

Il restait prisonnier

Jusqu’au petit matin

 

Les trilles de l’aurore

Forçaient les nuages

Je me tenais debout

Au bord de l’orage

Pour le voir s’envoler

Jusqu’au retour de la nuit

Où je l’attendais

 

 

Jean Botquin

2 commentaires:

caphadock a dit…

L'oiseau volette
Au grès des coeurs
Il sème de ses ailettes
Amour et bonheur

jean.botquin a dit…

tout à fait mignon. J'en redemande.