dimanche 9 février 2014

Les silences à l'ombre des heures.

Il glanait les silences à l’ombre des heures
Il égrenait un chant solitaire
Tel un chapelet de corolles
Qui la nuit s’ouvraient
Comme en plein jour

Les saisons se feutraient de sommeil
Les espoirs s’endormaient
Au sein de l’attente
On pensait que l’espérance
Avait oublié d’hiverner

Sous les ponts de feuillages
Les heures silencieuses
Entraînées par la course du temps
S’arrêtaient seulement
Aux points d’orgues de nos portées intérieures

J.B.

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