dimanche 5 juillet 2009

Le saut de l'ange à Cerfontaine

Voilà la position que Nicolas devra prendre pour sauter dans le vide au-dessus du lac et des bois de Cerfontaine.



Le tandem filmé par la photographe descendu en même temps que le couple de parachutistes qui vient d'atterrir après une descente de 4000 mètres dont 2500 en chute libre.



Quelques secondes avant l'atterrissage!



L'Antonov capable de transporter jusqu'à 28 parachutistes qui se précipitent dans le vide par la trappe arrière à 4000 mètres d'altitude. Cet appareil russe est un descendant de l'Antonov de la dernière guerre.



Mon petit fils Nicolas revêtu de sa combinaison quelques minutes avant de monter dans l'Antonov





Nicolas et Luc, le moniteur qui le prendra en tandem.
D'abord, j'étais réticent. Un cadeau empoisonné pour ses dix-huit ans. S'il lui arrivait quelque chose...A-t-on idée de proposer à un jeune de sauter dans le vide et de connaître la trouille de sa vie. Ma fille qui est la marraine de Nicolas a parfois de drôles d'idées, bon, soit...On ne la changera pas, et puis, Nicolas peut refuser...Sa mère qui fait du para pente et du planeur, de temps en temps, son autre grand père qui était pilote à Saint Hubert, n'auraient pu s'y opposer. Et d'ailleurs, pourquoi s'y opposer...Les accidents sont rarissimes et les moniteurs de l'école de parachutisme sportif de Cerfontaine hypercompétents.
Quand j'ai vu Nicolas, il était pâlot, il n'avait pas beaucoup dormi. Tout le monde l'a immédiatement mis en confiance. Luc, qui l'amènerait à bon port connaissait son boulot. C'était son ange gardien en quelque sorte. Ils monteraient ensemble au septième ciel en descendant de 4000 mètres.
Au moment où ils sont largués , c'est à peine si on voit l'Antonov étinceler dans le soleil au dessus des lacs de l'Odeur. Les parachutistes sont invisibles tant que le parachute ne s'est ouvert. Celui de Luc et Nicolas, un blanc et bleu. Là, là, là...Mais non c'est un jaune. Une jeune femme les a accompagnés à quelques mètres, avec sur son casque une caméra pointée
vers le couple enlacé, Nicolas devant Luc, et dans les mains un appareil de photo. On aurait un double reportage, une vidéo et plus de 100 photos. "Arrête de bouger, Nicolas, les photos seront floues..." Quel boulot ! Et tout cela en descendant de la haut. J'attends avec impatience les deux reportages. J'espère que je pourrai en faire quelque chose dans mon blog.
Quasi tous les paras reprennent contact avec la terre sur leurs pieds, debout. Pour les tandems c'est impossible.
On ne peut mieux comparer ce saut de l'ange qu'à un rituel d'initiation, moderne, une entrée dans le monde, à l'âge de dix-huit ans. Après , à Dieu va!
"Alors, est-ce qu'il a aimé ?"
"Tu veux que je t'explique ?"...







2 commentaires:

Cristina a dit…

Un petit fils bien courageux, Bravo!
Bonne fin de fournée,
jean.

jean.botquin a dit…

Merci Cristina, Je ne suis pas près d'oublier cette journée.