jeudi 8 avril 2010

Hommage à Laurence d'Arabie(5) Jerash.

Au mont Nebo
Les touristent se figent
Quand Moïse se meurt
Les pierres parlent
Comme un incunable
Ouvert à tous vents

Les colonnes ne
Soutiennent que le ciel bleu
D'un geste pointé
L'odéon vide de
Toute prétention attend
Un oeil avisé
Et derrière plus
Haut, un temple disparu
Á découvrir, seul

Si la nature
Voulait s'en serait fini
De cette fierté

Sur le chapiteau
Une mésange hardie
Défie le passé

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Les pierres parlent
Comme un incunable
Ouvert à tous vents

Les pierres chantent
Seules et délaissées des hommes
Un passé glorieux

Que quelques âmes
habitent encore,
au-delà de la mort...


Les pierres parfument
l'atmosphère, de gloires anciennes,
Que seuls les Dieux de naguère,
Peuvent transmettre...

Les pierres racontent,
Des histoires guerrières,
aux enfants innocents,
jouant de glaives inoffensifs,
au détour d'un temple endormi...

Pasquale
15/04/2010

jean.botquin a dit…

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage;;; qui se transforme en poésie