dimanche 30 janvier 2011

Encore à propos de "Bréviaire d'un quotidien", dans NOS LETTRES de l'A.E.B et REFLETS WALLONIE-BRUXELLES N°26, par Joseph Bodson, extraits.


...Ses haïkus sont pleins d'une fine ironie, de moquerie envers soi-même et l'écriture qui apparaît comme une sorte d'appeau, de leurre. Il a ici trouvé un ton, mi- figue mi- raisin, mi sérieux mi amusé, qui lui convient parfaitement. Il exerce même cette moquerie vis-à-vis de la mort, p.17, ce qui suppose une certaine dose de stoïcisme. Il sent très finement la corrélation entre une scène de nature, un sous-bois de jacinthe au printemps, dont la masse bleue semble se mouvoir, comme incertaine, et la notion d'avancée sans fin qui s'y rattache.

Ses haïkus de la cité, ou d'une chambre d'hôtel, nous donnent des scènes plus vives et plus nombreuses, aux contrastes plus accentués. Ici, les objets deviennent signes de désir.

Dans les haïkus du jardin botanique, chaque tercet est le portrait bref et humoristique d'un arbre, surpris au débotté presque, dans son intimité.

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