mardi 20 décembre 2011

Novembre et décembre en haïkus de J.B.


Pointent les bourgeons

D’un magnolia squelettique

A quand le printemps

+

Voiles gris d’automne

Sur la rangée de frênes

Frissonnant de brume

+

L’automne se languit

Comme l’été qui n’en peut plus

De ne pas s’éteindre

+

Ils passaient tous l’air

Vague et lourd suspendus

Aux poutres du plafond

+

Il tuait les temps morts

S’épuisant à ne rien faire

Tout le reste du temps

+

Les portes closes

S’ouvrent grandes aux pensées

Du silence pesant

+

Violon et cello

Sonorités de cœurs fragiles

Virtuosité

+

Nous perdons la terre

Comme une flottille de pêcheurs

Qui a levé l’ancre

+

Le jardin secrète

L’hiver sur le linceul

Des saisons mortes

+

Délabrés les arbres

Pleurent sur un tapis feuillu

La violence du vent


5 commentaires:

Guillaume Lajeunesse a dit…

Fabulous!

jean.botquin a dit…

Thank You my friend.

Danièle Duteil a dit…

le vent du large
s'est vautré sur le toit
avec un bruit de vagues

Danièle Duteil a dit…

Joyeux Noël !

jean.botquin a dit…

Joyeux Noël depuis la Belgique !