La tendresse
Un jour la jeune fille dit
Je voudrais qu’une rivière
m’enlace de sa tendresse
Et une rivière jaillit de son
cœur triste
La rivière se mit à couler
avec force
Entraînant sa tristesse comme
un fétu de paille
L’eau était fraîche douce et
pure
Elle en but de longues
gorgées
La tendresse entra dans sa
langue et sa voix
Qui commencèrent à parler
avec douceur
Avec des paroles de miel
Sa bouche ne fit plus que
sourire
Et dans son regard le ciel
brillait
L’eau coulait toujours de son
cœur sans arrêt
Tout le monde autour d’elle
fondait
Comme neige au soleil
On lui parlait tendrement
avec des paroles de miel
On lui disait viens je te
comprends
Et vraiment on la comprenait
La jeune fille se demandait
Pourquoi le monde avait
changé de couleur
Or le monde n’avait pas
changé
C’était la jeune fille qui le
voyait autrement
Et qui recevait en retour
beaucoup plus
Qu’elle n’avait donné
Jean Botquin
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