jeudi 18 juin 2009

Les Haïkus d'une chambre d'hôtel.( J.B.)


Le vent fait danser
Les volets et les rideaux
Cachent leurs secrets
Un rai lumineux
Perce la chambre où dort
Le corps en éveil
Elle écartait
Les jambes d'un soupir
Dehors le vent fort
Ses yeux verts posés
Jades sur les draps de lin
Rêvent d'un départ
Les yeux arrondis
Entourent les aréoles
Nacrées des roses
Elle s'offrirait
Ainsi ventre dénoué
Dans un médaillon
Les volets fermés
L'univers peut s'agrandir
Indéfiniment
Les volets ouverts
Le monde se dissipe
Dans la lumière
Vient alors l'île
Qui se dévoile, bateau
Sans plus d'amarres
Le soleil brille
Derrière les voiles bleus
Son corps soupire
Á la dérobée
La femme alors frôle
Son recueillement
Quelqu'un tousse et
Me réveille, j'avance
Mes doigts sur elle

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Les yeux ouverts, les mains pétrissant le pain, les mots aux frontières de l'amitié, le poète parti avec sa gondolfière a dessiné dans mon coeur les couleurs des poètes éternels...

à toi

Psqle

jean.botquin a dit…

Merci, je suis très touché, âme anonyme qui signe Psqle, sans doute Pasquale...