Le grand saut, comme une naissance ou une renaissance. Demain on peut recommencer.
Nous sommes-là, autour de lui...
Dans l'Antonov, moniteurs, pilotes, élèves, paras, conscients
de l'importance du moment. On monte à quatre mille mètres
en dix minutes. Nicolas semble confiant dans celui qui le
prendra sous ses ailes, qui lui apprendra à voler.
La trappe est ouverte, le tandem est un des derniers à sauter.
Une fois le parachute ouvert, il restera longtemps dans les airs à tournoyer, se balancer
au gré des courants ascendants.
Un couple d'oiseaux descend à 200km à l'heure vers la terre
qui se rapproche. Le rêve d'Icare se réalise.
"...Quelle drôle d'expression que
chute libre. De quoi la chute peut-elle bien être libre ? Libre que cesse la chute ? Libre d'arrêter le cours du temps ? Non ! elle est libre comme la pierre qui tombe et qui dit
je choisis de tomber.
Dans le bloc-notes de Sylvain Tesson, N° 321 octobre 2008
de la revue Grands reportages.
L'éclosion est brutale, la fleur s'épanouit à 1500 mètres d'altitude
Parachute ouvert dans le soleil, les deux hommes sont à la verticale.
Et voilà...
5 commentaires:
Magnifique reportage.et quel courage de se lancer comme cela dans le vide, bravo!
Alors, Cristina, à quand notre tour. Il suffit de ...
Très belles photos!!!
Comme un rite d'initiation, entre ciel et terre, petit belge. Je pense que c'est une belle entrée dans la maturité et ses folies...
Bonne fête nationale à tous les Belges qui lisent ce blog!
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