vendredi 7 janvier 2011

Inédit n°248 Paul Van Melle parle de mes haïkus "Occidentaux"

J'ai jusqu'à présent bien aimé Jean Botquin, on l'aura remarqué dans mes échos des Inédits 125, 131, 165, 185, 187, 221 et 234.
J'apprécie autant sa fidélité que son talent et ce n'est pas son Bréviaire d'un quotidien qui me dément. Ces haïkus de la première partie, ne respectant que la métrique faussement japonaise de 5/7/5, mais pas du tout les sens ou le non/sens suggéré par les haïkistes nippons, même le révolutionnaire Shiki, m'enchantent. C'est de la pure poésie de notre temps et de nos pays. De quoi prendre de jour en jour ou de service en service une de ces pages, en bon curé à soutane. Quant ensuite l'auteur nous entraîne dans" un tumulte baroque de torrents poétiques", qu'il voit comme "une transe verbale propre au délire", je le contredirai plutôt en y voyant l'irruption d'une poésie fraîche, tendre et pleine de sensibilité et de sensualité, comme le révèle cette " Abeille/sur la portée d'un chant mystique/butinant de ses lèvres minces/ les étoiles de larmes blondes". Il y a là bien mieux qu'un délire. (Éditions du Cygne, 4 rue Vulpian. F. 75013 Paris)

2 commentaires:

Malika Madi a dit…

J'encourage tout le monde à découvrir ta poésie mon cher Jean !

jean.botquin a dit…

Quelle merveilleuse amie tu fais...!