mercredi 3 août 2011

Amourada. Poème minoen de Jean Botquin.

Éole se tait
Le soleil a sombré
La lune soudain se détache
des montagnes du côté de Sitia
disque éclatant dont l'argent
se prolonge sur la mer

L'oreille devine le ressac
aux pieds des falaises
Le corps frissonne
à l'extrême de la chaleur
des roches éteintes
et des premières étoiles

Si tu avais été là
toi que j'attendais
au bord de la baie de Mirabello
j'aurais cueilli la rivière de diamants
d'Haghios Nicolaos
pour la poser sur tes épaules nues
Je me serais lové contre ton mystère
O mon amour
inaccessible

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