mercredi 16 décembre 2009

Sous la plume d'Ariane François-Demeester, un commentaire sur "La chambre noire du calligraphe" dans LE BIBLIOTHÉCAIRE

"La chambre noire du calligraphe", recueil de Haïkus, est la treizième publication de Jean Botquin. Écrits en deux mois, ces tercets ravissent le lecteur par leur diversité bien qu'une sorte de lien, à l'arrière pensée de l'auteur, les unit. Le préfacier,Piet Lincken explique le haïku et son évolution, et commente aussi ces pages qui sont une gageure. Qui peut s'enfermer dans sa chambre noire pour donner naissance à ces jeux de l'esprit, à ces deux cent trente poèmes dont la clarté et la concision sont remarquables? Pourtant, parfois, une forme d'ambiguïté permet une double approche de ces versets qui, justement, rappelle que l'auteur, à l'imagination féconde, s'est aventuré dans un territoire étrange où l'on se défait de sa personne et où l'on recherche une plénitude souhaitée.

"Tous deux se noient
Emportés par le ressac
Des brumes noires",
"Quels piètres pêcheurs
De rêve ils étaient l'un
Tout près de l'autre"
Le classement en sept chapitres n'est pas arbitraire. Ils furent triés par thèmes et par ambiance.
Ariane François-Demeester.

2 commentaires:

le baladin a dit…

bonjour tout d'abord merci pour votre passage sur mon blog et pour le lien j'en ai fait de même !!cela ma permets de visiter votre univers un grand bonheur de vous lire !!!! à bientôt amitiés phil

jean.botquin a dit…

Très heureux, Phil