dimanche 28 décembre 2008

Le livre de l'intranquillité de Fernando Pessoa

Avec une intention particulière pour Cristina


QUATRE PENSEES A PROPOS DU REVE cueillies dans le Livre de l'intranquillité.

Certains ont dans leur vie un grand rêve, et ils le trahissent.
D'autres n'ont pas dans leur vie le moindre rêve - et ils le trahissent tout autant


Si loin que je m'enfonce en moi-même, tous les sentiers du rêve me ramènent aux clairières de l'angoisse.


Un souffle de musique ou de rêve, n'importe quoi pour nous empêcher de penser.


Lire, c'est rêver en se laissant conduire par la main.

4 commentaires:

pierperrone a dit…

Oui, Pessoa est un grand poete; je l'aime vraiment beaucoup. Il sa dire le vrai sur la vie e sur le rève, et sur les espoirs et les échecs de la vie.

Cristina a dit…

"Comme des nuages dans le ciel
Je sens mes rêves psser.
Aucun d'eux ne m'appartient
Et je ai pourtant rêvés."
Fernando Pessoa.
Merci, pour cette délicate attention, Jean.
Bon début de semaine

Anonyme a dit…

Merci pour ce conseil de lecture, le rêve étant une sphère de la vie humaine qui m'intéresse particulièrement...
J'ai juste une nuance quand il parle de la cohérence comme maladie: "Être cohérent est une maladie, un atavisme peut-être ; cela remonte à des ancêtres animaux, à un stade de leur évolution où cette disgrâce était naturelle. "
Mais il ajoute: "Un être doté de nerfs moderne, d'une intelligence sans œillères, d'une sensibilité en éveil, a le devoir cérébral de changer d'opinion et de certitude plusieurs fois par jour."
Au final, je suis d'accord avec lui... en ces temps où l'on fait passer de l'agitation pour de la cohérence moderne alors que les vrais cohérents, ceux qui ressentent les bonnes ondes et les vents justes, sont catégorisés comme des "girouettes"...

jean.botquin a dit…

Tof, je crois aussi que le changement, l'évolution, peut se faire dans la cohérence et l'équilibre.