jeudi 17 novembre 2011

Poème d'un bestiaire enfantin (7)


Girafe

Triste à mourir
sur ses échasses

Zèbre raté
ça pas marché

Cou de bambou
si ridicule

Pas à la hauteur
la terre trop basse

Plus bas derrière
que par devant

Toute de travers
la tête en l’air

La queue
en floche

L’air ennuyé
d’une Madame

qui s’est trompée
de couturier


Jean Botquin


4 commentaires:

Guillaume Lajeunesse a dit…

Beau poème. Les quatre derniers vers m'ont bien amusé!

jean.botquin a dit…

Merci...

Pasquale's blog a dit…

Le rhinocéros noir, s'est éteint...
Personne n'est venu à son chevet, temps qu'il était encore temps...
Le rhinocéros noir est mort, pour sa corne blanche... quel paradoxe !!!

sans doute pour ses vertus aphrodisiaques...

Il n'avait que sa corne pour se défendre... aujourd'hui il est mort, et tout le monde s'en fout...

Un jour, on trouvera que les girafes ont une peau de zèbre, et que celles-ci ont une belle peau... et l'on les tuera de la même manière que le rhinocéros noir...

pasquale
25/11/2011

jean.botquin a dit…

Plus noir que noir !!!