vendredi 3 janvier 2014

Nouvel extrait de la blessure de l'obsidienne.

Un extrait de "La blessure de l'obsidienne" Roman paru en décembre 2000.

À un moment, le secrétaire de la ville de Nantes lui dit qu'il fallait préserver l'énergie amoureuse.
- Elle est au centre de la création. Cette énergie existe en soi. Chaque fois elle renaît quand on croit l'avoir perdue. Sans amour, les livres meurent avant d'avoir vu le jour de l'écriture, sans amour, les jours sont sans lumière.
Malgré le raki, les mots qu'il prononçait gardaient leur force, leur poids de mystère. Jacques l'observait, découvrait en lui, une nouvelle fois, le ton prophétique de Rilke. Cet homme parlait peu de lui-même. Jacques ne savait rien de lui, sinon cette force fascinante qui tour à tour l'attirait et le repoussait..

Jean Botquin.

Photo prise en Cappadoce, région où se déroule ce bout de conversation.

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