Espérance
Cap des noyades
Sinistre dans ta beauté
sauvage
Délire aux confins des terres
Nos raz-de-marée s’engouffrent
Au-delà des mémoires de la
mer morte
Les rives s’écroulent avec
nos souvenirs
Les nuits appareillent
Les amarres trop courtes
Sont levées
Nous sommes des navires
dépareillés
Au bord des déroutes
Les jardins se flétrissent au
printemps
L’étang desséché se crevasse
Le temps inaltérable fléchit
nos attentes
Les solitudes verdissent l’inutile
Qui a dit que la joie
Galopait sur les flots
démontés
L’automne est mort et je sais
Que l’hiver est éternel
Jean Botquin
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