Tant de fenêtres
D'où s'éclipsent les oiseaux
Lui gonflant le coeur
Comme des éclairs
Dans les yeux sur le verger
D'un nouveau printemps
D'où s'éclipsent les oiseaux
Lui gonflant le coeur
Comme des éclairs
Dans les yeux sur le verger
D'un nouveau printemps
En robe noire
Elle poussait la porte
D'un regard prudent
Le jardin s'assied
À la table des iris
Sur le banc gris-vert
Une voix chantait
Le songe des mésanges
Dans les pommiers
Tandis que l'onde
Coulait sous le silence
Des mensonges bleus
Que deviendront les saisons
Si l'on supprime
Les haricots verts
Elle avançait vêtue
De son âme trop longue
Traînant sur ses pieds
Ses pensées vibrent
D'un essaim de gros bourdons
Qui volent en rond
Parfois l'orchestre
Joue sans respect des portées
Anachroniques
Les chats promènent
Leurs idées dans le verger
Sur le banc gris-vert
Une voix chantait
Le songe des mésanges
Dans les pommiers
Tandis que l'onde
Coulait sous le silence
Des mensonges bleus
Que deviendront les saisons
Si l'on supprime
Les haricots verts
Elle avançait vêtue
De son âme trop longue
Traînant sur ses pieds
Ses pensées vibrent
D'un essaim de gros bourdons
Qui volent en rond
Parfois l'orchestre
Joue sans respect des portées
Anachroniques
Les chats promènent
Leurs idées dans le verger
Sans la regarder
Ses lèvres rondes
Ont sucé les voyelles
Aux regards de miel
Mains en abandon
Désirez-vous la forme
Ses lèvres rondes
Ont sucé les voyelles
Aux regards de miel
Mains en abandon
Désirez-vous la forme
De vos attentes ?
Les sentiers de l'amour
S'enfoncent sur les traces
Du valet de coeur
Photos Marianne et Haïkus Jean Botquin
Les sentiers de l'amour
S'enfoncent sur les traces
Du valet de coeur
Photos Marianne et Haïkus Jean Botquin
1 commentaire:
Un petit air de printemps, cela fait du bien!
Bonne journée.
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