vendredi 13 février 2009

Les Haïkus du vendredi 13.

Le temps mord l'espoir
De l' écriture au creux
Du vent de pierre


L'espoir ignore
L'esprit de la vérité
Des ombres noires


Par les dédales
Hésitent les langages
Des labyrinthes


Car les syllabes
Des silences se collent
A nos désinences


Verbes aphones
Conjuguez-vous la beauté
Du prunus rose


Mots d'ivoire sur
Les lèvres de la gaîté
Pourquoi tant de bruit?


Mépris interdit
Des subjonctifs imparfaits
Inconditionnels


Mots jetés sur toi
Tel un filet de pêcheur
Qui t'emprisonne


Présence prise
Dans les vocabulaires
Des insoumises


Nous t'illuminons,
Rose, de ciselures
Incandescentes


Etre transporté
Au-delà des paroles
Qui nous enflamment


L'imagination
Exerce sa puissance
Sur l'esprit des nuits


L'inexprimable
Traduit l'inespérance
Noyée de larmes


La calligraphie
Souligne les nervures
Vertes de l'âme


Gamme des désirs
Vibrant du chromatisme
Des pensées en fleurs


Quand alternent les
Dialogues qui s'opposent
L'inquiétude naît


Le monologue
Menace la quiétude
Au creux de l'espoir.


J.B. 13-2-2009

4 commentaires:

Cristina a dit…

Le vendredi 13 a une exellente influence sur tes mots!
Bonne fin de semaine.

jean.botquin a dit…

Bonne Saint Valentin ! Merci pour ta visite.

pierperrone a dit…

L'inexprimable
Traduit l'inespérance
Noyée de larmes


La calligraphie
Souligne les nervures
Vertes de l'âme

Cettes deux triplettes (!? Google tsltd) parlent entre elles.


La calligraphie exprime l'inexprimable.
L'inespérance noyée de larmes souligne les nervures vertes de l'âme.
Il ya encore "traduit", qui est le sens du Vendredi 13 exprimè par tes Haikus: traduit, c'esta a dire, exprimèe en un autre façon.
N-est pas?

jean.botquin a dit…

Bonne analyse, Pietro. Pour ta gouverne les haïkus comprennent 17 syllabes, une fois 5, une fois 7, et une fois 5. Ce n'est pas toujours facile à respecter.