De l' écriture au creux
Du vent de pierre
L'espoir ignore
L'esprit de la vérité
Des ombres noires
Par les dédales
Hésitent les langages
Des labyrinthes
Car les syllabes
Des silences se collent
A nos désinences
Verbes aphones
Conjuguez-vous la beauté
Du prunus rose
Mots d'ivoire sur
Les lèvres de la gaîté
Pourquoi tant de bruit?
Mépris interdit
Des subjonctifs imparfaits
Inconditionnels
Mots jetés sur toi
Tel un filet de pêcheur
Tel un filet de pêcheur
Qui t'emprisonne
Présence prise
Dans les vocabulaires
Des insoumises
Nous t'illuminons,
Rose, de ciselures
Incandescentes
Etre transporté
Au-delà des paroles
Qui nous enflamment
L'imagination
Exerce sa puissance
Sur l'esprit des nuits
L'inexprimable
Traduit l'inespérance
Noyée de larmes
La calligraphie
Souligne les nervures
Vertes de l'âme
Gamme des désirs
Vibrant du chromatisme
Des pensées en fleurs
Quand alternent les
Dialogues qui s'opposent
L'inquiétude naît
Le monologue
Menace la quiétude
Au creux de l'espoir.
J.B. 13-2-2009
4 commentaires:
Le vendredi 13 a une exellente influence sur tes mots!
Bonne fin de semaine.
Bonne Saint Valentin ! Merci pour ta visite.
L'inexprimable
Traduit l'inespérance
Noyée de larmes
La calligraphie
Souligne les nervures
Vertes de l'âme
Cettes deux triplettes (!? Google tsltd) parlent entre elles.
La calligraphie exprime l'inexprimable.
L'inespérance noyée de larmes souligne les nervures vertes de l'âme.
Il ya encore "traduit", qui est le sens du Vendredi 13 exprimè par tes Haikus: traduit, c'esta a dire, exprimèe en un autre façon.
N-est pas?
Bonne analyse, Pietro. Pour ta gouverne les haïkus comprennent 17 syllabes, une fois 5, une fois 7, et une fois 5. Ce n'est pas toujours facile à respecter.
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